samedi 15 décembre 2012

Le réussite scolaire des garçons


La publication sur le décrochage scolaire m’a donné envie d'explorer davantage la question et de pousser encore plus loin mes recherches. Selon les dires, les garçons réussiraient moins bien que les filles. Ce phénomène est bel et bien réel et vous vous douterez qu'elle a su attirer mon attention.

Alors après quelques recherches, voici ce que j'en ai conclu.

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Depuis quelques années, au Québec, le milieu de l’éducation se préoccupe de la situation difficile que vivent de nombreux garçons au cours de leur cheminement scolaire. En effet, nombreuses sont les études qui démontrent l'écart marqué entre les garçons et les filles sur le plan de l'éducation. En moyenne, on constate que les garçons ont un parcours plus difficile que celui du sexe opposé. Les retards académiques s’accumulent, ils redoublent davantage de classes et l’école est abandonnée par ceux-ci plus souvent que les filles. Ces retards académiques de nos jeunes garçons ne datent pas d'hier et étant plus à risque, ils constituent la majorité des décrocheurs, non seulement au Québec, mais dans l'ensemble du Canada. Cela soulève de grandes inquiétudes et c’est pourquoi un débat sur les difficultés scolaires des garçons dans les écoles a été entamé depuis quelques années au Québec.

De plus, tous s'entendent pour dire que la profession d’enseignant est un chemin trop souvent fréquenté par les filles et que pour cette raison, l'enseignement est considéré comme étant un univers féminin. Pas surprenant que les garçons ne s'y sentent pas à leur place. Madame Beauchamp a annoncé au printemps 2011 vouloir attirer plus d'hommes dans la profession d’enseignant, a déclaré le Devoir le lendemain de son annonce. «Je souhaite avoir des propositions sur la question de l'attraction des hommes dans la profession d'enseignant. Mais à la base, ça passe par le fait qu'il faut valoriser l'éducation et l'école» a dit Line Beauchamp. D'après cette dernière source, elle a l'intention « d'instaurer des quotas d'enseignants masculins, pour attirer plus d'hommes dans la profession enseignante. » Sans doute, cela en motiverait plus d'un à poursuivre leurs études jusqu'au Baccalauréat en enseignement, mais l'augmentation de modèle masculin dans les écoles, quoique bénéfique, n'est certainement pas le seul motif qui pourrait contribuer à diminuer le décrochage scolaire des adolescents.

Effectivement, plusieurs facteurs peuvent contribuer à comprendre cet ensemble de problèmes. L’un de ces facteurs s’avère que l’apprentissage de la lecture et de l’écriture chez les garçons semble beaucoup plus difficile que chez les filles. Il est à noter que ces constats ne sont pas uniques aux Québécois et ne sont pas récents. Cela a beaucoup d'impact puisque nombreux sont les aspects de la vie qui imposent une bonne maîtrise de la langue orale et écrite. De ce fait, plusieurs systèmes ont été mis en place au cours des dernières années pour remédier à la situation. 

En somme, bien que les données indiquent qu'il y a plus de jeunes hommes que de jeunes femmes qui se heurtent à des difficultés à l'école et que par conséquent, ils font plus souvent l'école buissonnière, le décrochage scolaire s'avère être un élément important qui ne doit pas être pris à la légère. Ainsi, il ne faut pas croire que le décrochage scolaire est un phénomène réductible aux quatre murs de la classe. Les techniques d'interventions pour remédier à la situation doivent tenir compte de bien des facteurs, entre autres celui des milieux défavorisés qui influence grandement la trajectoire des élèves. Finalement, l'éducation est un processus qui demande beaucoup de temps. Comme pour un marathon, il faut s'armer de motivation et de patience pour en ressortir vainqueur.

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