
La publication sur le décrochage scolaire m’a donné envie d'explorer davantage la question et de pousser encore plus loin mes recherches. Selon les dires, les garçons réussiraient moins bien que les filles. Ce phénomène est bel et bien réel et vous vous douterez qu'elle a su attirer mon attention.
Alors après quelques recherches, voici ce que j'en ai conclu.
___________________________________________________
Depuis
quelques années, au Québec, le milieu de l’éducation se préoccupe de la
situation difficile que vivent de nombreux garçons au cours de leur cheminement
scolaire. En effet, nombreuses sont les études qui démontrent l'écart marqué entre les
garçons et les filles sur le plan de l'éducation. En moyenne, on constate que les garçons ont un
parcours plus difficile que celui du sexe opposé. Les retards académiques s’accumulent, ils
redoublent davantage de classes et l’école est abandonnée par ceux-ci plus
souvent que les filles. Ces retards académiques de
nos jeunes garçons ne datent pas d'hier et étant plus à risque, ils constituent
la majorité des décrocheurs, non seulement au Québec, mais dans l'ensemble du
Canada. Cela soulève de grandes inquiétudes et c’est pourquoi un débat sur les difficultés scolaires des garçons dans les écoles
a été entamé depuis quelques années au Québec.
De plus, tous s'entendent
pour dire que la profession d’enseignant est un chemin trop souvent fréquenté
par les filles et que pour cette raison, l'enseignement est considéré comme
étant un univers féminin. Pas surprenant que les garçons ne s'y sentent
pas à leur place. Madame Beauchamp a annoncé au printemps 2011 vouloir
attirer plus d'hommes dans la profession d’enseignant, a déclaré le Devoir le
lendemain de son annonce. «Je souhaite
avoir des propositions sur la question de l'attraction des hommes dans la
profession d'enseignant. Mais à la base, ça passe par le fait qu'il faut
valoriser l'éducation et l'école» a dit Line Beauchamp. D'après cette dernière source, elle a
l'intention « d'instaurer des quotas d'enseignants masculins, pour attirer plus
d'hommes dans la profession enseignante. » Sans doute, cela en motiverait plus
d'un à poursuivre leurs études jusqu'au Baccalauréat en enseignement, mais
l'augmentation de modèle masculin dans les écoles, quoique bénéfique, n'est
certainement pas le seul motif qui pourrait contribuer à diminuer le décrochage
scolaire des adolescents.
Effectivement,
plusieurs facteurs peuvent contribuer à comprendre cet ensemble de problèmes. L’un
de ces facteurs s’avère que l’apprentissage de la lecture et de l’écriture chez
les garçons semble beaucoup plus difficile que chez les filles. Il est à noter
que ces constats ne sont pas uniques aux Québécois et ne sont pas récents. Cela a beaucoup d'impact
puisque nombreux sont les aspects de la vie qui imposent une bonne maîtrise de
la langue orale et écrite. De ce fait, plusieurs systèmes ont été mis en place
au cours des dernières années pour remédier à la situation.
En somme, bien que les données indiquent qu'il y a plus de jeunes hommes que de jeunes femmes qui se heurtent à des difficultés à l'école et que par conséquent, ils font plus souvent l'école buissonnière, le décrochage scolaire s'avère être un élément important qui ne doit pas être pris à la légère. Ainsi, il ne faut pas croire que le décrochage scolaire est un phénomène réductible aux quatre murs de la classe. Les techniques d'interventions pour remédier à la situation doivent tenir compte de bien des facteurs, entre autres celui des milieux défavorisés qui influence grandement la trajectoire des élèves. Finalement, l'éducation est un processus qui demande beaucoup de temps. Comme pour un marathon, il faut s'armer de motivation et de patience pour en ressortir vainqueur.
En somme, bien que les données indiquent qu'il y a plus de jeunes hommes que de jeunes femmes qui se heurtent à des difficultés à l'école et que par conséquent, ils font plus souvent l'école buissonnière, le décrochage scolaire s'avère être un élément important qui ne doit pas être pris à la légère. Ainsi, il ne faut pas croire que le décrochage scolaire est un phénomène réductible aux quatre murs de la classe. Les techniques d'interventions pour remédier à la situation doivent tenir compte de bien des facteurs, entre autres celui des milieux défavorisés qui influence grandement la trajectoire des élèves. Finalement, l'éducation est un processus qui demande beaucoup de temps. Comme pour un marathon, il faut s'armer de motivation et de patience pour en ressortir vainqueur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire